Le 31 juillet 1914, Jean Jaurès était assassiné. Son combat pour la justice sociale et la paix reste toujours d'actualité. Une de l'Humanité du 1er août 1914 (site Gallica de la BNF) A Dole, devant la statue Jean Jaurès, comme à Paris, au Café du Croissant, un hommage a été rendu au fondateur de l'Humanité. Patrick Le Hyaric, député européen et directeur du journal, a tenu un discours pour le désormais traditionnel rendez-vous lors duquel des gerbes sont déposées devant le Café du Croissant, lieu où le « nationalisme assassin fit d’une pierre deux coups » : « En abattant Jaurès, il précipitait la guerre autant qu’il retirait au peuple ouvrier un de ses plus fameux et flamboyants représentants. » Un « grand homme » qui laissa derrière lui un journal, une pensée et des combats. Pour Patrick Le Hyaric, « le souvenir doit s’extraire du marbre pour devenir héritage fécond et pensée active ». Article du Progrès, paru le 2 août 2018...