Une nouvelle loi sur la santé
vient d’être présentée par Agnès Buzin. Son objectif :
créer 3 sortes d’établissements hospitaliers : les hôpitaux
d’excellence pratiquant une médecine de pointe ; les hôpitaux
de recours autorisés à pratiquer la chirurgie et l’obstétrique
et enfin les hôpitaux de proximité consacrés aux soins aux
personnes âgées et au suivi des malades chroniques. Cela signifie
que le nombre d’hôpitaux de proximité passerait de 243 à 600.
Cette loi , le gouvernement veut la faire voter avant l’été.
Mais la liste des 350 hôpitaux qui deviendraient de « proximité »
et fermeraient une partie de leurs services, sera fixée par
ordonnances. Ce sera le 49.3 des hôpitaux !
Dans le Jura, de Dole à Lons et St Claude, comme ailleurs en France, les hôpitaux sont gérés comme des entreprises. Ils sont en manque de personnels et ceux-ci souffrent de ne pouvoir faire correctement leur métier.
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18 mai 2018 - devant l'ARS |
Les luttes à mener sur la santé passent donc par le refus de toute nouvelle fermeture de lits, de services, toute réduction de personnel hospitalier et plus globalement, il faut refuser cette nouvelle loi santé et réhabiliter le service public hospitalier.
LE PROJET REGIONAL DE SANTE A ETE REFUSÉ PARTOUTES LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
Le projet régional de
santé proposé par l’ARS pour les 5 années à venir (2018/2022)
a été refusé par toutes les collectivités de la région :
le Conseil régional, les 8 conseils départementaux, des
communautés de communes comme celle du Grand Dole, des communes.
Et
pourtant, il est appliqué ! C’est un déni de démocratie !
Ce projet s’inscrit dans la logique nationale des 4,2 milliards
d’économies sur la santé dont 1,3 milliards pour les hôpitaux.
Les conséquences dans nos hôpitaux sont destructrices.
L’ HOPITAL
PASTEUR, de Dole, en 4 ans, c’est 70 lits supprimés, 110
postes supprimés, la fermeture de la réanimation, d’une ligne de
SMUR la nuit et 50 suppressions nouvelles demandées par l’ARS en
2019 en contrepartie du financement du bloc opératoire.
L’HOPITAL ST
YLIE, comme
dans tout le secteur psychiatrique manque cruellement de moyens et
après avoir perdu 9 jours de RTT en 2018, le personnel se voit
menacé
de 55 nouvelles suppressions de postes.
POUR
LA DEFENSE DES HOPITAUX PUBLICS DE DOLE
La défense des
hôpitaux de Dole sera au coeur de la rencontre sur les « NOS
SERVICES PUBLICS, ON Y TIENT » qui se tiendra à Damparis, le
14 mars avec la participation de Marie Pierre Vieu, députée
européenne.
Et le 20 mars verra
se constituer le Comité de défense des hôpitaux publics de Dole,
dans lequel les communistes prendront toute leur place.
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