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Troy Davis doit vivre

Le comité des grâces de Géorgie vient de refuser de surseoir à l’exécution de Troy. C’est une nouvelle effroyable pour tous les démocrates, tous les humanistes du monde. Notre émotion et nos pensées vont d’abord à Troy et à ses proches.
Il reste 24 heures pour empêcher l’horreur. Le comité des grâces peut encore revenir sur sa décision.
La mobilisation planétaire autour de Troy reflète les doutes persistants sur sa culpabilité. Troy risque d’être exécuté en l’absence de toute preuve matérielle et alors que sept des neuf principaux témoins sont depuis revenus sur leur déclaration initiale en invoquant des pressions policières.
En tuant Troy, c’est l’Humanité civilisée qui serait atteinte.
Nous en conjurons Larry Chisolm, procureur du District, les autorités georgiennes, les autorités fédérales, et le Président  Barack Obama : ne laissez pas commettre pas l’irréparable.

Troy Davis a été exécuté le 22 septembre. Quelques heures auparavant il déclarait : "Je ne suis pas celui qui a commis le crime. Je n'avais pas d'arme. Continuez à chercher la vérité. Le combat pour mettre fin à la peine de mort n'est pas perdu à travers moi. N'arrêtez jamais de lutter pour la justice et nous vaincrons !"
Le 10 octobre est la journée mondiale contre la peine de mort.

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