L’offensive
austéritaire en Europe ne date pas d’aujourd’hui. Dans notre
pays, elle s’accélère par les décisions de l’actuel
gouvernement. Il prévoit une nouvelle réforme des retraites pour
2014. Dans le débat, d'un côté l'opinion libérale prône
l'abandon du système solidaire. De l'autre, le Front de Gauche
propose le renforcement du système solidaire inter-générations
issu de la Libération, avec une autre répartition des richesses
créées par le travail. Nous n'avons jamais eu autant de ressources
mais elles n’ont jamais été aussi mal redistribuées.
A l’annonce de
nouvelles mesures d’austérité contre les retraités, ceux-ci ont
manifesté partout en France, les retraités du bassin Dolois ont
porté leur colère devant le conseil général de Dijon. En
choisissant l’option d’une austérité aggravée, le gouvernement
a reculé et n’a pas osé ou plutôt n’a pas voulu agir sur les
vraies causes des difficultés de la caisse de retraite : La
rémunération démesurée du capital. Un changement de politique
s’impose, en rupture totale avec l’ultra libéralisme actuel,
tourné vers la réponse aux besoins sociaux. Il ne se fera pas sans
l’intervention citoyenne dans laquelle les retraité-es doivent
prendre leur place au risque de se faire plumer comme des pigeons.
NON ! Les
retraites ne
sont
pas la cause de la crise.
NON! L’austérité
n’est pas la solution.
C’est une politique injuste et
absurde qui mène à l’échec et s’oppose à la croissance.
La solution n’est pas
d’imposer davantage les retraites et les pensions. Par contre, oui
la sécurité sociale dans son ensemble a un besoin réel de
recette !
Ce qu’il faut c’est
arrêter la casse de l’emploi, développer la pouvoir d’achat,
taxer les revenus financiers, rejeter les traités présents ou à
venir constitutionnalisant l’austérité.
Continuer l’action pour
l’amélioration de la situation des retraités et pensionnés, pour
qu’ils aient les moyens de vivre dignement, de se soigner dans un
cadre de justice sociale, c’est une nécessité. Le nouvel accord
CFDT/MEDEF visant à réduire le niveau des pensions AGIRC/ARCCO est
une nouvelle violence faite contre les retraité-es du privé.
Les gouvernements ont
pris, depuis une trentaine d’années, des mesures pour ralentir les
dépenses pour permettre soit disant un retour à l’équilibre
financier, sans jamais y parvenir.
La formule est connue :
Allongement de la durée du travail, augmentation des cotisations
salariales, diminution des pensions des retraité-es.
C’est cette démarche
mortifère pour la caisse de retraite que le Président HOLLANDE et
le gouvernement de J-M AYRAULT ont choisi. Ce gouvernement a une
nouvelle fois choisi le camp de la finance et refuse de prendre en
compte les propositions du Parti Communiste et du Front de Gauche qui
apportent des réponses au déficit, consolident la solidarité entre
assurés sociaux, allocataires et entre générations.
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