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JACOB DELAFON EN CHOMAGE PARTIEL


Dans une situation de crise financière mondiale, qui sert d’alibi aux suppressions massives d’emplois dans le public comme dans le privé, le groupe Kohler/Jacob Delafon, assassin de l’emploi, licencie depuis des années et demande de nouveaux sacrifices à ses salariés en lui imposant le recours au chômage partiel. Après les 163 suppressions de poste l’année dernière avec la suppression du site d’Ideal Standard, la saignée continue dans le Sanitaire.


Cette entreprise, Jacob Delafon, au savoir faire connu et reconnu de tous dans notre région, déstructure la vie sociale et l’activité économique d’une partie importante de notre bassin Dolois. A nouveau, les salariés de Jacob sont menacés par les exigences de rentabilités des actionnaires. La soif de profit a nouveau n’a que faire de l’humain et des activités industrielles. Les savoirs faire qui ont placé Jacob Delafon parmi les marques leader dans le secteur du sanitaire depuis la fin des années soixante dix ont empli les poches des actionnaires. Les salariés en récompense subissent les assauts des grands groupes industriels qui se disputent les prises de contrôles des entreprises françaises.
Ce jeu diabolique orchestré par les groupes de délinquants de la finance, souvent avec l’aval des pouvoirs publics, à conduit à des absorptions, fusions cessions d’entreprises et de leur personnel et à des centaines de licenciements, des délocalisations de productions et même à des abandons au profit d’autres groupes qui se disputent le marché du sanitaire.
Comme beaucoup d’autres groupes, les actionnaires avancent comme argument la baisse de l’activité, la concurrence avec les pays de l’est et le coût des productions sur le site de Damparis.
Pour préserver l’emploi, les salariés de Jacob se sont sacrifiés corps et âmes, acceptant la pénibilité, la poussière, les bas salaires, des conditions de travail dégradées et l’effondrement des garanties sociales.
Tous ces plans anti sociaux imposés aux salariés, cette casse sociale et industrielle coûte cher aux communes du bassin Dolois et au département qui versent de l’argent pour aider les victimes de ces suppressions d’emploi et des réductions de l’activité.
Jacob Delafon ne fait pourtant pas partie des oubliés de l’attribution des aides publiques, des exonérations de cotisations sociales et fiscales durant toutes ces années.

STOP A LA CASSE - URGENCE POUR DE VRAIS PROJETS INDUSTRIELS

La section du bassin Dolois du PCF refuse cette casse industrielle de l’emploi, ce gâchis humain et financier et appelle les commerçants et la population à soutenir les salariés de cette entreprise.
Notre volonté au Parti Communiste Français et plus généralement au Front de Gauche, c’est d’agir, de proposer d’autres choix et de résister ! Cela nous conduit à demander avec les salariés, la mise en œuvre de véritables projets industriels qui garantissent le développement, pérennisent les activités, et l’emploi. Nous demandons de stopper les recours massifs au chômage partiel.

Tous ensembles, unis et déterminés, salariés de l’entreprise et population, nous pouvons gagner et imposer la production locale de ce fleuron des productions françaises du sanitaire.

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